EXAMENS SPECIALISES

L’examen qui vous est proposé a pour objectif de réaliser des prélèvements de votre prostate pour en faire une analyse au microscope. S’il en résulte un diagnostic de cancer, votre urologue vous expliquera les différentes possibilités de traitement. Une biopsie négative ne peut cependant pas exclure définitivement l’existence d’un cancer.

Pourquoi ces biopsies ?
Une anomalie de votre prostate a été détectée par le toucher rectal et / ou votre taux de PSA sanguin est considéré comme élevé. Différentes affections de la prostate peuvent correspondre à ces anomalies. L’examen au microscope du tissu prélevé est nécessaire pour établir un diagnostic exact.
L’absence de diagnostic précis et donc de traitement adapté vous exposerait au risque de laisser évoluer une lésion dangereuse, éventuellement cancéreuse ou susceptible de le devenir.

Existe-t-il d’autres possibilités ?
L’examen qui vous est proposé est le moyen le plus simple de prélever des fragments de prostate et de permettre l’analyse du tissu prostatique.

Explication et préparation du geste
La biopsie consiste à prélever sous guidage échographique des fragments de la prostate à l’aide d’une aiguille en passant à travers la paroi rectale. Ces fragments sont ensuite envoyés au laboratoire d’anatomopathologie pour analyse. L’inconfort lié à la sonde d’échographie passant dans l’anus est modéré et supportable. Une anesthésie locale par ponction trans-rectale est réalisée pour rendre les biopsies non douloureuses. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour cet examen.
Une ordonnance vous est remise pour acheter en pharmacie un traitement antibiotique en une prise à prendre avant la biopsie (antibioprophylaxie). Ce traitement a pour but de réduire le risque d’infection prostatique après l’examen. Un lavement rectal vous sera prescrit pour éviter la présence de selles dans le rectum lors de l’examen.
En cas de suspicion clinique d’infection urinaire, une analyse d’urine au laboratoire sera prescrite et réalisée avant la biopsie. S’il existe une infection urinaire, la biopsie sera différée. Si vous prenez un traitement pour fluidifier le sang ou un anticoagulant, si vous êtes porteur d’un stent cardiaque ou si vous êtes allergique vous devez en informer votre medecin. Certains traitements pourront être modifiés ou arrêtés.

Réalisation technique
Le radiologue introduit par l’anus la sonde d’échographie, protégée, lubrifiée, et équipée d’un système de visée. Il peut alors effectuer l‘anesthésie locale et les biopsies (10 à 12 prélèvements habituellement). L’aiguille est actionnée par un mécanisme de déclenchement qui produit un claquement sec. Ce bruit peut vous surprendre la première fois, mais la ponction elle-même est peu douloureuse.
Lorsque la série de ponctions est terminée, il vous est recommandé de rester allongé quelques minutes encore, car un lever brutal pourrait provoquer un malaise. Le résultat des biopsies ne sera communiqué par le laboratoire à votre urologue qu’après un délai de quelques jours. Votre urologue aura convenu avec vous de la manière dont il vous fera connaître les résultats.

Suites habituelles
Des saignements sont fréquents durant quelques jours dans les selles et dans l’urine, et pendant plusieurs semaines dans le sperme.

Risques et complications
Les complications qui peuvent se produire dans les jours qui suivent les biopsies sont l’infection de la prostate (prostatite aiguë) et la rétention urinaire (impossibilité d’uriner). Ces complications sont rares (moins de 2% des cas) mais peuvent être graves si elles ne sont pas traitées en urgence, de manière adaptée.
L’infection de la prostate (prostatite aiguë)
Elle se manifeste par l’association de fièvre, de frissons (comme lors d’une grippe) et parfois d’envies urgentes d’uriner avec brûlures au moment de la miction. Dans ce cas, après la réalisation de prélèvement sanguins et urinaires, un traitement antibiotique adapté (différent de la famille d’antibiotique que vous avez pris avant les biopsies) est nécessaire en urgence, sans attendre les résultats des examens. En cas de traitement retardé ou non adapté, il existe un risque de septicémie et parfois de décès.
C’est pourquoi en cas d’apparition de ces symptômes d’infection, vous devez immédiatement contacter votre urologue et votre médecin traitant. Vous devez être hospitalisé en urgence.

La rétention
Elle se manifeste par l’impossibilité d’uriner, ou par des envies fréquentes et peu productives. Elle nécessite de mettre en place un drainage urinaire.

En cas de complication, il est recommandé de contacter très rapidement
soit votre radiologue
soit votre urologue
soit votre médecin traitant
soit un service d’urgence

Une IRM de prostate vous a été prescrite par votre médecin traitant ou votre urologue
Vous allez réaliser cet examen dans notre centre.
Voici quelques informations concernant l’IRM de la prostate.

Quelles indications pour une IRM prostatique :
1. L’indication principale est d’explorer une élévation du PSA pour rechercher une anomalie (cible) au sein de la glande prostatique afin de guider une éventuelle une biopsie ultérieure.
2. Des biopsies de prostate ont déjà été réalisées, le but de l’examen est alors de faire le bilan d’extension local et régional de la maladie :
a. Evaluation de la capsule
b. Rapport entre la lésion et les structures anatomiques avoisinantes (vésicules séminales, vessie, rectum)
c. Recherche de ganglions pathologiques
3. Exploration d’une élévation du PSA plusieurs mois ou années après traitement pour un cancer de prostate (chirurgie, rayons, hormonothérapie). Le but de l’examen est alors de rechercher des arguments pour ou contre une récidive.
4. Bilan avant traitement d’une hypertrophie bégnine (adénome)
5. Episode d’hémospermie (sang dans le sperme)
6. Bilan d’infertilité

Afin de constituer votre dossier lors de votre prise de rendez vous il vous sera demandé de nous faire parvenir tous les éléments en votre possession concernant votre prostate :
– Les dosages de vos PSA
– Les résultats de vos examens antérieurs (IRM, scanner, TEP, etc..)
– Le résultat d’une éventuelle biopsie prostatique
Ces documents seront à faxer ou à envoyer par mail.

La secrétaire qui aura pris en charge votre rendez-vous fera parvenir par courrier ou par mail une ordonnance et un questionnaire à rapporter le jour de l’examen.

Le jour de l’examen :
Pensez a prendre votre dossier concernant votre prostate avec notamment
– le taux de PSA le plus récent
– le/les CD des examens antérieurs si ils sont en votre possession.

Quelques heures avant l’examen
Il vous sera demander de réaliser un lavement rectal. En effet l’air et les matières peuvent dégrader de façon très importante la qualité des images.

Déroulement de l’examen
A votre arrivée vous serez accueilli par une des nos secrétaires à laquelle vous remettrez l’ensemble de vos documents
Vous serez dirigé dans un box privatif pour vous dévêtir. Une blouse d’examen à usage unique vous sera fournie.
Tout objet contenant du métal doit être ôté (bijou, montre, piercing, appareil dentaire et/ou auditif, etc…)
Selon l’indication et à la demande du médecin radiologue référent l’injection de produit de contraste (gadolinium) peut être nécessaire. Si tel est le cas, un petit cathéter sera mis en place dans une des veines du bras pour permettre l’injection pendant l’examen. Le cathéter sera retiré en fin d’examen.
Vous serez ensuite dirigé dans la salle d’IRM
On vous demandera alors de vous allonger sur le dos sur la table d’examen.
Afin d’obtenir la meilleure qualité d’images possible nous utilisons deux « antennes » qui réceptionnent les informations avant des les transformer en images:
La première est une sonde endo-rectale. L’introduction de cette sonde se fait après une anesthésie locale par un gel de Xylocaïne.
La seconde antenne est dite « de surface » est posée sur le ventre
Une fois les sondes en place, vous serez ensuite déplacé dans le tunnel.
La tête et le haut des épaules restent en dehors du tunnel pour un examen de la prostate
Après quelques ajustements, l’acquisition des images débutera.
L’acquisition des images d’IRM engendre du bruit, c’est pourquoi le manipulateur radio vous aura mis un casque sur les oreilles avant le début de l’examen.
La durée globale de l’examen est de 20 minutes
Il est très important de rester immobile pendant toute la durée de l’examen.
Vous serez seul dans la salle d’IRM pendant l’acquisition des images mais l’équipe médicale vous verra et vous entendra pendant tout l’examen.

Après l’examen
Vous serez redirigé vers la salle d’attente.
Le médecin radiologue analysera vos images quasiment en temps réel et vous recevra personnellement pour délivrer les premiers résultats.
Vous repartirez de votre rendez vous avec un pochette contenant :
– le compte rendu
– des images résumées de votre examen
– un CD contenant l’ensemble des images des votre IRM

Précaution
Aucune
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour l’examen

Effets secondaires
Aucun

Durée de l’examen
20-25 minutes

UROSCANNER

L’uroscanner est aujourd’hui l’examen de référence dans l’exploration de l’hématurie d’origine urologique. L’optimisation du protocole d’uroscanner pour l’étude des voies excrétrices supérieures (VES) doit faire appel à une technique d’hyperdiurèse qui améliore le degré d’opacification des VES, diminue la concentration du produit de contraste dans des VES distendues et permet notamment de mieux analyser les fines anomalies de paroi.

Le protocole complet d’exploration d’une hématurie comprend un passage sans injection (low dose), un temps artériel et un temps mixte nephrographique et sécrétoire, sur l’abdomen et le pelvis. Il est suivi de reconstructions 3D.

Cette technique permet en un seul examen de mettre en évidence les étiologies les plus fréquentes des hématuries urologiques quelles soit rénales (calcul, tumeur, malformation vasculaire), urétérales (calcul, tumeur), ou vésicales (polypes, tumeurs).

Le déroulement de l’examen :

Comme pour un scanner classique, vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant.

Vos bras seront  derrière la tête. L’examen est généralement rapide. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes.
Vous resterez en moyenne 15 minutes dans la salle du scanner.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, de boire une boisson ou d’avoir un lavement.

  • Quels produits utilise-t-on et que ressentirez-vous ?

Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leurs modalités d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations sur votre état de santé que vous aurez données avant l’examen.

Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.

  • Y a-t-il des risques liés à l’injection ?

L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir :

La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.
Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc).
Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous.


Imagerie de l’infertilité masculine

Le développement des techniques de procréation médicalement assistée a entraîné une augmentation des explorations du carrefour uro-génital avant le recours à des techniques invasives telles que la biopsie testiculaire.

L’infertilité se définit par l’incapacité pour un couple sexuellement actif et sans contraception d’obtenir une grossesse sur une année. Elle concerne 15% des couples. Un facteur masculin y contribue dans 40 à 50 % des couples et il constitue l’unique cause dans 30% des cas. L’évaluation initiale des patients comporte un interrogatoire, un examen physique complet avec notamment une palpation et la mesure des testicules, une recherche de varicocèle, une palpation des épididymes et des déférents.

L’échographie des voies séminales complète ce bilan. Elle comprend notamment une échographie par voie endorectale chez les patients azoospermiques ou oligospermiques chez lesquels on suspecte une cause excrétoire (hypospermie).

L’échographie scrotale est indiquée dans les infertilités d’origine sécrétoire ou excrétoire.

Enfin, chez certains patients sera réalisée une IRM du carrefour urogénital pour mieux préciser les anomalies visualisées lors de l’échographie endorectale.

 

Une bonne compréhension de la complexité de l’anatomie et de la pathologie du tractus urogénital est cruciale pour évaluer l’hypofertilité masculine. L’imagerie joue un rôle essentiel en complément de l’examen clinique et des examens biologiques. Elle permet entre autres de situer le siège de l’anomalie ce qui permet d’envisager un éventuel traitement chirurgical et d’éviter des investigations inutiles.

La dysfonction érectile est un symptôme clinique qui peut révéler un grand nombre de pathologies cardiovasculaires au premier rang desquelles l’insuffisance coronarienne. Si la découverte de nouveaux traitements médicaux efficaces représente une avancée considérable dans la prise en charge thérapeutique, cette solution palliative ne doit pas occulter la nécessité de l’enquête étiologique. La dysfonction érectile se définit par l’incapacité à développer ou à maintenir une érection de rigidité suffisante pour accomplir un acte sexuel satisfaisant.
L’insuffisance érectile est fréquente à partir de la quatrième. Son degré de sévérité croît avec l’âge et avec la présence de facteurs de risque (maladies chroniques cardio-vasculaires, alcoolisme, tabagisme…). Les étiologies sont nombreuses avec une prédominance des causes organiques; les causes psychogènes affectent préférentiellement l’adulte jeune mais sont aussi souvent associées aux causes organiques. Ce caractère multifactoriel rend compte de la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire (urologue, neurologue, endocrinologue, radiologue, andrologue…) afin de garantir le succès de la démarche étiologique.
Nous réalisons des échographies doppler couleur avec injection intra-caverneuse de prostaglandine (PGE1) dans l’exploration des dysfonctions érectiles possiblement d’origine vasculaire. L’échographie doppler intervient quand une cause vasculaire artérielle ou veineuse est suspectée.

DE QUOI S’AGIT-IL ?
L’exploration radiologique du sein la plus courante est la mammographie. Celle-ci peut être associée à une échographie.

Qu’est-ce qu’une mammographie ?

La mammographie est une radiographie des seins.

C’est une technique qui utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Pour la qualité de l’image et une irradiation moindre, il est nécessaire de comprimer le sein. Afin de diminuer l’inconfort de la compression, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel.

Le jour de l’examen, il est recommandé de ne pas appliquer de produits cosmétiques sur les seins et sous les aisselles (crème, lait de toilette, parfum, talc, déodorant…) qui peuvent parfois gêner la réalisation de l’examen et l’interprétation des clichés.
Si vous êtes porteuse de prothèses mammaires, l’examen est réalisable. Signalez-le à la manipulatrice qui prendra les précautions adéquates pour la réalisation des clichés.

Si vous avez en votre possession des examens et/ou compte-rendus d’examens mammaires antérieurs (mammographies, échographies, IRM, résultats de prélèvements mammaires…), il est très important de les apporter avec vous le jour de l’examen pour que le radiologue puisse les comparer avec les nouveaux et repérer ainsi les éventuelles modifications.

Qu’est-ce qu’une échographie ?

Il s’agit d’une exploration totalement indolore et non irradiante utilisant les ultrasons ; elle peut apporter des informations supplémentaires de grande importance. Elle permet très facilement de faire la différence entre la nature liquide ou solide d’un nodule et d’avoir une bonne orientation diagnostique.
Il arrive que l’échographie soit prescrite isolément chez la jeune fille ou chez la jeune femme lorsqu’une anomalie apparaît durant la grossesse ou l’allaitement.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

DE QUOI S’AGIT-IL ?
IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.
Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l’on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d’hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.

Déroulement de l’examen

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions. Le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque métallique, ni élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête.
L’examen est réalisable chez les patientes porteuses de matériel métallique orthopédique (broches, prothèses, agrafes) ou de prothèses oculaires.

Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport…) et votre téléphone portable.

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est également essentiel de le signaler.

Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez installée en position allongée sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel ouvert aux deux extrémités. Vous serez seule dans la salle d’examen, mais en permanence en contact avec l’équipe médicale qui se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, et communiquera avec vous pendant tout l’examen grâce à un micro. Si vous voulez appeler l’équipe médicale, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main en début d’examen. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l’examen.

Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile. Dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, d’arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un moteur de bateau ou d’un tam-tam, pendant ce qu’on appelle une séquence.
L’IRM mammaire nécessite le plus souvent une injection intraveineuse de produit de contraste, qui se fait généralement au pli du coude et qui est indolore.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.
Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que l’on vous prenne particulièrement en charge.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?
Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium.
Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d’allergie sont tout à fait exceptionnelles.
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome au point de ponction, sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit de contraste sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suite grave), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

L’IRM n’utilise pas de rayons X. Pour les intensités de champs magnétiques utilisés et lorsqu’on respecte les contre-indications ci-dessus, il n’a jamais été décrit de risque particulier. Cependant, par précaution, on déconseille l’accès aux femmes enceintes de moins de trois mois.
Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque métallique, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur en raison de la présence de l’aimant (risque de décès, de cécité). C’est pourquoi il est essentiel de nous le signaler.
Certaines valves de dérivation intracrâniennes peuvent nécessiter un nouveau réglage en neurochirurgie après l’examen (si vous en êtes porteur, veuillez nous le signaler).

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

« Qu’est-ce qu’une cytoponction ?

Il s’agit d’un prélèvement de cellules de la lésion détectée dans votre sein réalisé à l’aide d’une aiguille fine pour l’analyse histologique.

L’examen débute par une nouvelle échographie pour cibler l’anomalie. Une fois la lésion repérée, après une désinfection de la peau, une aiguille très fine est introduite dans le sein pour effectuer le prélèvement.
La progression vers la lésion est suivie en temps réel sur l’écran de l’échographe par le radiologue.
Dans la grande majorité des cas, il n’y aura aucune trace du prélèvement.
La procédure dure environ 20 minutes, échographie de repérage comprise.

Qu’est-ce qu’une microbiopsie ?

Il s’agit d’un prélèvement d’un fragment tissulaire de la lésion détectée dans votre sein réalisé à l’aide d’une aiguille pour l’analyse histologique.

L’examen débute par une nouvelle échographie pour cibler l’anomalie et déterminer précisément la voie d’abord par laquelle le radiologue introduira le matériel de prélèvement.
Une désinfection de la peau est ensuite effectuée suivie d’une anesthésie locale, réalisée à l’aide d’une aiguille très fine. Cette anesthésie rend le site de biopsie indolore en quelques secondes, pour une durée de 30 minutes environ. Vous ne ressentirez aucune douleur ni pendant l’examen, ni après, lorsque l’anesthésie aura cessé.
Une très petite incision cutanée est nécessaire pour introduire l’aiguille du système de biopsie. La progression de l’aiguille est soigneusement contrôlée sur l’écran de l’échographe. Une fois la lésion ciblée, plusieurs prélèvements successifs sont réalisés (au minimum 2 prélèvements). Vous ne sentirez rien et entendrez simplement un claquement dû au dispositif de prélèvement.
La procédure dure en moyenne 20 à 30 minutes, mais il faut compter environ 1h au centre d’imagerie.

Vous ne devez pas prendre d’aspirine les 10 jours précédant l’examen. Si vous prenez un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire, vous devez le signaler au médecin si vous ne l’avez pas déjà fait. Le cas échéant, le traitement devra être adapté par votre médecin traitant.
De même, il est important de signaler toute allergie, notamment aux anesthésiants locaux.

Aucune hospitalisation n’est nécessaire et vous ne devez pas être à jeun.

Quel est le bénéfice de la ponction-biopsie ?

Si le résultat est suffisant, ce geste peut permettre d’une part d’éviter des biopsies chirurgicales sous anesthésie générale et d’autre part de mieux planifier une éventuelle intervention chirurgicale jugée nécessaire.

Y a-t-il des risques liés à la ponction-biopsie ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Afin de déceler et de prévenir le moindre malaise passager, une personne sera toujours présente à vos côtés pour vous surveiller et vous expliquer la progression de l’examen.

Pour éviter ou limiter le risque d’hématome, il sera exercé une compression de la région ponctionnée.

Les risques d’atteindre une région profonde au-delà de la glande mammaire sont très rares grâce à un abord très tangentiel de l’aiguille par rapport au thorax et au suivi permanent de la progression de l’aiguille sous contrôle de l’image.

Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles grâce aux conditions d’asepsie observées. Le geste comporte un risque de saignement chez les personnes qui sont sous anticoagulants ou qui prennent de l’aspirine.

Résultats

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les prélèvements doivent être ensuite analysés par le médecin pathologiste.
Les résultats de l’analyse seront envoyés à votre médecin, qui vous indiquera la conduite à tenir en fonction de ces résultats.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire. »

DE QUOI S’AGIT-IL ?

L’échographie utilise des ultrasons émis par une sonde et transmis dans les tissus qui les réfléchissent pour former une image de la région examinée. Elle peut être couplée à une sorte de radar pour l’étude des vaisseaux (doppler).

Déroulement de l’examen

Vous devez vous présenter vessie pleine. Pour cela, ne videz pas votre vessie pendant 3 heures avant l’examen ou buvez 4 verres d’eau 1 heure avant l’examen.
Vous n’avez pas besoin d’être à jeun.

Si vous avez une allergie connue au LATEX, signalez-le au médecin qui utilisera si besoin un protège-sonde sans Latex.

Vous êtes allongée dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images.
L’échographie pelvienne est généralement pratiquée en deux temps, d’abord par voie sus-pubienne, avec la sonde appliquée sur la peau, vessie pleine. Cette première partie d’examen permet d’obtenir une image globale de l’utérus et des annexes (trompes et ovaires) et de détecter une éventuelle volumineuse masse pelvienne.
Il est le plus souvent suivi par un examen par voie endovaginale, effectué vessie vide, à l’aide d’une sonde d’échographie recouverte d’une protection stérile introduite dans le vagin pour être au plus près des organes étudiés et permettre ainsi une analyse très fine de l’utérus et des ovaires. Ce temps d’examen n’est pas réalisé chez les jeunes filles et femmes vierges.

Situations particulières

Grossesse
Seules les échographies de datation de grossesse sont réalisées dans notre cabinet (début de grossesse ?10 semaines d’aménorrhée).
Nous ne réalisons pas les bilans morphologiques des 11ème, 22ème et 33ème semaines d’aménorrhée.

Monitorage de l’ovulation
Le monitorage de l’ovulation correspond à la surveillance biologique et échographique du cycle menstruel chez la femme désirant une grossesse. Il peut être associé à une stimulation ovarienne.
Aucune préparation n’est nécessaire et l’examen est le plus souvent d’emblée réalisé par voie endovaginale, vessie vide.
Cet examen permet d’observer la croissance, le nombre, la taille et l’aspect des follicules, et d’évaluer la maturation de l’endomètre (épaisseur et aspect de la muqueuse).
Lors de votre prise de rendez-vous, il est important de bien préciser qu’il s’agit d’un monitorage de l’ovulation et non pas d’une simple échographie pelvienne.

Quelles complications pourraient survenir ?

L’échographie est probablement l’examen médical comportant le moins de risques. Les procédures d’entretien et les règles d’hygiène qui y sont appliquées sont les mêmes que celles des secteurs de soin équivalents.
Compte tenu de la technique de l’échographie (imagerie par coupes) et de ses limitations techniques (présence de gaz, parois abdominales épaisses, interpositions osseuses), il peut arriver que des organes ne soient qu’incomplètement explorés, une autre méthode d’imagerie sera alors proposée.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

Votre médecin vous a prescrit un scanner coronaire ou un score calcique : de quoi s’agit-il ?

Petit rappel :

Le cœur est une « pompe », un muscle, qui irrigue l’ensemble de l’organisme : bras, tête, jambes, ect…
Mais le cœur a besoin lui aussi d’être irrigué : c’est le rôle des artères coronaires.
Les artères coronaires sont de petits vaisseaux qui cheminent à la surface du muscle cardiaque : leur diamètre varie de 1 à 5 mm.

 

 

 

 

 

 

Dans certains cas, notamment chez les sujets ayant ce que l’on appelle des « facteurs de risque » (tabac, diabète, hypertension, excès de cholestérol, surpoids), de petits dépôts peuvent se former dans la paroi des artères coronaires : c’est ce qu’on appelle l’athérome.

C’est la présence de ces lésions d’athérome qui est à l’origine des principaux accidents cardiaques, comme l’infarctus.

 

 

 

 

Le SCORE CALCIQUE est un examen particulièrement simple, réalisé sur un Scanner : il n’y a pas de piqure, et on ne vous injecte aucun produit. Vous n’avez pas besoin d’être à jeun. La seule chose qu’on vous demandera, c’est de ne pas respirer pendant quelques secondes, comme pour une simple radio. L’examen dure en tout et pour tout moins de 5 minutes.

Le SCORE CALCIQUE, comme son nom l’indique, est un CHIFFRE : ce chiffre reflète l’étendue des dépôts athéromateux se trouvant sur les artères coronaires. Un score calcique égal à zéro indique qu’il n’y a pas de dépôt calcifié visible sur les artères coronaires. (C’est la situation la plus favorable).

Le SCORE CALCIQUE POSSÈDE UNE REMARQUABLE VALEUR PRÉDICTIVE : c’est le plus puissant marqueur du risque dont on dispose actuellement. Par exemple, un sujet de 45 ans ayant un score calcique supérieur à 100 a un risque d’accident cardiaque supérieur à celui d’un sujet de 75 ans ayant un score égal à zéro. La puissance prédictive du score calcique est très supérieure à celle des traditionnels facteurs de risque.

Que va-t-on faire avec les résultats de votre score calcique ?

 

Plusieurs situations peuvent se présenter :

1. Votre score calcique est bas, inférieur à 100
Ceci signifie que votre risque d’accident cardiaque est très faible, inférieur à 1% par an. Il n’y a pas lieu de faire d’autres examens, ni de modifier significativement votre mode de vie. Il faut souligner que ces recommandations valent pour les sujets de 60 ans et plus : un score calcique différent de 0 chez un sujet de moins de 50 ans signale la présence d’un athérome coronaire précoce, et justifie la mise en œuvre de mesures spécifiques.

2. Votre score calcique est intermédiaire, entre 100 et 300
Ce résultat montre qu’il existe de petits dépôts sur vos artères coronaires. Il est important de faire en sorte que ces dépôts n’augmentent pas dans le futur. Pour cela, on dispose schématiquement de 3 armes : la diététique, l’exercice physique, et certains médicaments. Une utilisation combinée de ces 3 mesures peut réduire votre risque d’accident de plus de 50%.

3. Votre score calcique est supérieur à 300
Dans ce cas, il est souhaitable de s’assurer que les dépôts athéromateux ne gênent pas la circulation normale du sang dans vos artères coronaires : d’autres examens- appelés « test d’ischémie » vont donc être nécessaires : Si le résultat de ces examens est normal, cela signifie que ces dépôts ne constituent pas une entrave à la bonne irrigation de votre cœur : les 3 mesures préconisées ci-dessus (diététique, activité physique, médicaments) restent donc d’actualité, sans autre. Si au contraire on met en évidence une anomalie de l’irrigation de votre cœur (à l’effort par exemple), il sera nécessaire de réaliser une coronarographie, avec, le cas échéant, pose de stents.

 

 

 

 

 

 

Un test d’ischémie est un examen permettant de déterminer si l’irrigation de votre cœur est normale, au repos mais aussi en situation de « stress » type effort physique. Il existe 3 test d’ischémie : la scintigraphie myocardique, l’écho et l’IRM de stress.

 

LE SCANNER CORONAIRE (AVEC INJECTION DE PRODUIT DE CONTRASTE)

Cet examen est souvent réalisé en complément du score calcique : il consiste à obtenir une image des artères coronaires après injection intra-veineuse d’un produit de contraste, et permet donc de voir s’il existe des endroits rétrécis sur les vaisseaux qui irriguent votre cœur.

Schématiquement, 3 situations peuvent se présenter :

1. Les dépôts d’athérome sont minimes et ne modifient pas de façon appréciable le calibre du vaisseau coronaire. Dans ce cas, votre médecin vous fera les recommandations d’usage en matière de prise en charge des facteurs de risque, mais il n’y a pas d’autre examen à envisager.
2. Les dépôts sont partiellement obstructifs : ils rétrécissent le calibre du vaisseau coronaire de façon intermédiaire. Un test d’ischémie (cf supra) est souvent indiqué dans ce cas, afin de déterminer si le rétrécissement gène véritablement l’irrigation du cœur (notamment à l’effort).
3. Il existe au moins un dépôt qui constitue un rétrécissement paraissant très « serré » sur une artère coronaire. Cette constatation peut encourager votre médecin, surtout si vous présentez des symptômes type douleur dans la poitrine ou essoufflement, à vous prescrire un autre examen que l’on appelle une coronarographie.

La coronarographie est un examen « invasif » c’est-à-dire comportant une piqure dans une artère ; il faut injecter un produit de contraste directement à l’intérieur de vos coronaires : les images obtenues sont donc une sorte de « moule » de vos vaisseaux coronaires. Elles permettent de voir s’il existe des rétrécissements plus ou moins serrés. Le cas échéant, on peut placer un ou plusieurs stents au cours d’une coronarographie.

Dr Jean Marc Foult

Santé – Prévenir les accidents cardio-vasculaires – 2016/04/14

Infiltrations (sous scopie, scanner ou échographie) et viscosupplémentation

Une information vous est fournie sur le déroulement de l’intervention et de ses suites.

Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de ce geste pour traiter la pathologie qui a été diagnostiquée.

Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.

N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

De quoi s’agit-il ?

Une infiltration consiste à injecter un médicament anti-inflammatoire à base de cristaux de cortisone directement au contact de la structure (tendon, articulation, nerf, bourse…) dont l’irritation est responsable de votre douleur.

Une viscosupplémentation consiste à injecter un médicament à base d’acide hyaluronique dans une articulation.

Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ?

Le geste est effectué par guidage radiologique (scopie), scanner ou échographique. Ces techniques permettent de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

La radiographie et le scanner utilisent des rayons X

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

L’échographie utilise des ultrasons

C’est un examen non irradiant qui utilise les propriétés les propriétés des ultrasons.

Pour les intensités utilisées par cette technique, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme.

Le déroulement de l’examen

Pendant l’infiltration, suivez bien les recommandations du médecin et du technicien. Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous serez installé différemment (à plat ventre, sur le dos ou sur le côté) en fonction de la technique de guidage et de la structure infiltrée.

Après une désinfection très soigneuse de la peau, le médecin procède à l’anesthésie locale, de plus en plus profonde, jusqu’à l’endroit à traiter. Celle-ci va réduire la sensibilité de la peau et des muscles afin que l’infiltration soit la plus confortable possible pour vous.

Sous contrôle de l’imagerie, une aiguille est mise en place dans la région à traiter. Une faible quantité de produit de contraste iodé peut être injectée lors d’un guidage radio ou scanner pour vérifier la bonne position de l’extrémité de l’aiguille, puis le médicament est injecté.

Quelques images seront prises durant les différentes phases de l’examen.

L’infiltration sous radio (scopie) est parfois complétée immédiatement par un scanner. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre et est indolore.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?

Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation (lors d’un guidage radio ou scanner) déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.

Quels sont les bénéfices et limites de l’infiltration ?

L’infiltration peut diminuer votre douleur, mais le résultat n’est pas constant.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?

Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.

Quelles sont les complications liées à l’infiltration ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Toutes les précautions nécessaires sont prises pour l’éviter.

Résultats

L’amélioration se manifeste en général 48 h après l’infiltration.

Des consignes de repos vous seront données après l’examen, variables en fonction de la région traitée.

Ce que vous devez faire

L’infiltration se fait en ambulatoire : elle ne nécessite donc pas d’hospitalisation.

Il vous sera demandé de répondre à un certain nombre de questions avant l’examen, notamment par le biais d’un questionnaire. Par exemple :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

  1. Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents
    ou prolongés (du nez par exemple ?)
  2. Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant
    ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardégic,
    Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …),
    ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?

Dans certains cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen ;
nous vous préciserons combien de temps

Avez-vous eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ?

Etes-vous allergique ?

  1. à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?
  2. avez-vous mal toléré un examen radiologique ?

Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.

Apportez le jour de l’infiltration :

  1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)
  2. les résultats des examens de laboratoire qui vous auraient été demandés
  3. le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM, scintigraphies osseuses, …)
  4. la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Pour l’infiltration :

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.

Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.

Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Après votre retour à domicile :

Un repos est conseillé pour une meilleure efficacité de l’infiltration dont l’effet ne se manifestera qu’après quelques jours.

En cas de fièvre ou de douleur importante dans les jours suivant l’infiltration (possibles signes d’infection), il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone qui vous sera communiqué.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

Cône Beam ou C.B.C.T :

Cette technique d’imagerie récente, est basée sur l’utilisation d’un faisceau conique de rayons X permettant   des acquisitions de volumes en filtre osseux, avec reconstructions dans les différents plans de l’espace et en 3D.

Elle est moins irradiante que le scanner dans la majorité des indications et permet la réalisation de coupes très fines (jusqu’à 90 microns), avec une sensibilité modérée, nettement moins marquée qu’au scanner aux artefacts ou images parasites, d’origine métalliques et dentaires .

Ses indications sont larges en imagerie dento -maxillo-faciale : en implantologie, en pathologie infectieuse et inflammatoire, endodontie, orthodontie, rapport nerveux et osseux des dents de sagesse, en pathologie tumorale bénigne maxillomandibulaires, en traumatologie bénigne, ainsi qu’en pathologie lithiasique non compliquée des glandes salivaires et l’étude des dysfonctionnements des articulations temporo-mandibulaires.

Les images obtenues sur film radiographique sont en taille réelle et permettent les mesures directes sur le film, notamment en implantologie.

Un CD-ROM ave un logiciel d’imagerie 3D conforme à la norme DICOM, avec planification d’implants est fournie.

Le déroulement de l’examen :

En matière d’irradiation, rien n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Avant l’examen, retirer tous les bijoux, appareils dentaires amovibles, piercings

Vous serez assis, la tête immobilisée. Votre coopération est importante : vous devez ne pas bouger et ne pas avaler, pendant quelques secondes, le temps que l’acquisition des images se fasse.

Les résultats :

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car certains examens nécessitent un long travail de reconstruction informatique et d’interprétation des images par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Téléradiographies  du crâne ou télécrane:

C’est une radiographie du crâne dans son ensemble, en taille réelle, sans déformation. Elle permet de faire des mesures, afin d’adapter le traitement orthodontique ou chirurgical. C’est une technique reproductible

Ses principales indications sont

                -L’étude céphalométrique en orthodontie

                -Les bilans pré et post opératoires en chirurgie maxillo- faciale

Avantages :

Elle permet une étude céphalométrique avec différentes mesures par tracés orthodontiques automatiques

Les images sont acquises en moins d’une seconde avec une dose d’irradiation très faible, contrairement aux appareils à balayage où l’acquisition est dix fois plus longue (8-14s) et l’irradiation nettement plus élevée. Les déformations courantes vues avec les appareils classiques sont éliminées et la qualité d’image est optimisée

Avant l’examen, retirer tous les bijoux, appareils dentaires amovibles, piercings

Déroulement de l’examen

Vous serez assis, la tête maintenue par un céphalostat dans la position souhaitée pour l’incidence Votre coopération est importante : vous devez ne pas bouger, ne pas avaler et ne pas respirer pendant une seconde, le temps que l’acquisition des images se fasse.

Les résultats :

Les clichés vous sont remis immédiatement. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

La cytoponction d’une  glande salivaire  sous contrôle échographique

Cet examen permet une analyse au microscope des cellules de votre nodule parotidien, sub mandibulaire, afin de décider du traitement le plus adapté à votre cas.

Il est réalisé après une IRM des glandes salivaires.

Comment se déroule l’examen ?

La lésion est préalablement repérée à l’IRM et à l’échographie.

C’est un geste utile, simple et bien toléré.

Il est pratiqué avec une aiguille très fine, passant à travers la peau, sous guidage échographique et ne nécessite pas d’anesthésie.

Deux à trois piqures sont nécessaires. Les prélèvements sont étalés sur des lames, qui seront envoyées au laboratoire d’anatomopathologie pour analyse.

Un pansement compressif sera appliqué à la fin de l’examen, que vous devriez garder pendant 3 heures.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

Existe-t-il des contre-indications ou des effets indésirables ?

Toutes les précautions d’asepsie employées lors de la réalisation de l’examen rendant le risque d’infection exceptionnel. Le matériel de ponction est à usage unique.

Au décours de la ponction peut apparaître un hématome sous-cutané au point de ponction, comme après une prise de sang. Les hématomes en profondeur au contact de la glande salivaire, sont exceptionnels.

Pour limiter au maximum ces risques, nous vous demandons :

  • De nous signaler si vous prenez de façon régulière un traitement pour fluidifier le sang à type d’antiagrégants plaquettaires (aspirine : Aspégic®, Kardégic®, Plavix®…), ou d’ anti-coagulants , pour une éventuelle adaptation du traitement avec votre médecin traitant .N’interrompez pas votre traitement sans avis médical.
  • Si vous prenez de l’aspirine de façon occasionnelle (maux de tête …), évitez d’en prendre dans les 8 jours précédant l’examen.
  • De garder pendant trois heures le pansement compressif qui sera appliqué à la fin de l’examen.

En cas de gêne ou de douleurs locales survenant dans les suites de la ponction et se prolongeant au-delà de 24 heures, vous pourrez joindre votre radiologue ou votre médecin prescripteur.

Après l’examen

Le médecin ayant prescrit la ponction aura convenu avec vous de la manière dont il vous fera connaitre le résultat, qui lui sera communiqué dans un délai d’1 à 2 semaines.

Dans moins 5 à 10% des cas environ, les cellules recueillies sont en nombre insuffisant pour permettre un diagnostic fiable ce qui peut éventuellement conduire à renouveler la ponction.

La cytoponction d’une glande thyroïde sous contrôle échographique

À quoi sert une cytoponction d’une thyroïde ?

                La cytoponction permet de sélectionner les nodules à opérer afin d’éviter le plus possible d’interventions pour nodule bénin en méconnaissant le moins possible de cancers.

            Cet examen permet une analyse au microscope des cellules de votre nodule thyroïdien afin de décider du traitement le plus adapté à votre cas.

Il est réalisé après une échographie thyroïdienne.

Comment se déroule l’examen ?

Le jour de l’examen, il faut apporter : l’ordonnance ou la lettre du médecin, les échographies de la thyroïde précédente, votre bilan biologique récent (thyroïdien : TSH, coagulation ….).

La lésion est préalablement repérée à l’échographie

C’est un geste utile, simple et bien toléré

Il est pratiqué avec une aiguille très fine, passant à travers la peau, sous guidage échographique et ne nécessite pas d’anesthésie.

Deux à trois piqures sont nécessaires. Les prélèvements sont étalés sur des lames, qui seront envoyées au laboratoire d’anatomopathologie pour analyse.

Un pansement compressif sera appliqué à la fin de l’examen, que vous devriez garder pendant 3 heures.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

Existe-t-il des contre-indications ou des effets indésirables ?

Toutes les précautions d’asepsie employées lors de la réalisation de l’examen rendant le risque d’infection exceptionnel. Le matériel de ponction est à usage unique.

Au décours de la ponction peut apparaître un hématome sous-cutané au point de ponction, comme après une prise de sang. Les hématomes en profondeur au contact de la glande thyroïde, sont exceptionnels.

Pour limiter au maximum ces risques, nous vous demandons :

  • De nous signaler si vous prenez de façon régulière un traitement pour fluidifier le sang à type d’antiagrégants plaquettaires (aspirine : Aspégic®, Kardégic®, Plavix®…), ou d’anticoagulants, pour une éventuelle adaptation du traitement avec votre médecin traitant. N’interrompez pas votre traitement sans avis médical.
  • Si vous prenez de l’aspirine de façon occasionnelle (maux de tête …), évitez d’en prendre dans les 8 jours précédant l’examen.
  • De garder pendant trois heures le pansement compressif qui sera appliqué à la fin de l’examen.

En cas de gêne ou de douleurs locales survenant dans les suites de la ponction et se prolongeant au-delà de 24 heures, vous pourrez joindre votre radiologue ou votre médecin prescripteur.

Après l’examen

Le médecin ayant prescrit la ponction aura convenu avec vous de la manière dont il vous fera connaitre le résultat, qui lui sera communiqué dans un délai d’1 à 2 semaines.

Dans moins 10 à 20% des cas environ, les cellules recueillies sont en nombre insuffisant pour permettre un diagnostic fiable ce qui peut éventuellement conduire à renouveler la ponction.

Imagerie
  • Radiologie conventionnelle
  • Echographie
  • Scanner
  • IRM

CENTRE TOURVILLE
19, avenue de Tourville – 75007 PARIS
Tél. 01 47 05 02 35 – Fax 01 47 05 28 92

CENTRE AUTEUIL
39, rue d’Auteuil – 75016 Paris
Tél. 01 46 47 42 20 – Fax 01 46 47 42 30

CENTRE EMILE ZOLA
150, avenue Emile Zola – 75015 Paris
Tél. 01 79 36 02 20 – Fax 01 79 36 02 22

IRM Paris 16
46-48, rue Chardon Lagache – 75016 Paris
Tél. 01 55 74 40 40 – Fax 01 55 74 03 10

CLINIQUE DE L’ALMA
166, rue de l’Université – 75007 Paris
Tél. 01 47 05 02 35 – Fax 01 47 05 28 92